148 logements "Résidence André Chenier" - Tours (37) 1996
Le site concerne la quasi-totalité d’un grand îlot du centre ouest de Tours. Il est bordé à l'est par la rue des Oiseaux, trace d'une des pointes des anciens remparts du XVIIe siècle, par la rue Walvein à l'ouest, et au nord par le secteur sauvegardé Lamartine. Libéré de toutes les contraintes de stationnement relégué en sous sol, un vaste espace paysagé s'organise en cœur de l'îlot où se succèdent des plantations, grands arbres, aires de jeux, jardins, placettes, que l'on découvre au gré de chemins piétonniers et de passages poursuivis et créés. L'implantation en "plots" des constructions à sa périphérie, se fait naturellement au contact direct avec le végétal grâce à la réalisation de terrasses et de jardins privatifs en rez de chaussée où l'intimité est préservée par des haies ou des jardinières. Dans un souci d'harmonisation avec les volumes existants les plus proches, et afin d'assurer la transition la plus douce possible avec le quartier ancien, les hauteurs des bâtiments ont été limitées à R + 2 plus un étage en retrait sur la rue Lamartine. Elles s'élèvent ensuite progressivement d'un étage dans la partie centrale, puis d'un autre au sud le long de la rue de l'Hospitalité à proximité du bâti le plus récent. L’écriture architecturale très classique, traduit les exigences de l’époque, avec des toitures en ardoise, « gages » d’une insertion en douceur dans un site ancien, qui couvrent les pignons successifs des différents corps de bâtiments. Les élévations ton pierre sont animées, par des loggias et des terrasses, des fenêtres d’angle, des modénatures de béton lasuré ou encore des bandes enduites horizontales plus claires qui stratifient le projet, et qui veulent, avec les R de C ouverts aux cheminements qui relient les halls, dynamiser ce programme de logements sociaux de 148 appartements.