Aménagement paysagé du "Campus" du CFA - Joué-les-Tours (37) 2015
Le CFA de Joué les Tours avait un déficit d’image et d’identité lié à la disparité et la vétusté de ses bâtiments disséminés dans un tissu artisanal et industriel. Il avait également un vrai problème de fonctionnalité, dû à l’éloignement des différents bâtiments les uns par rapport aux autres, mais surtout à la division du site en deux parties, séparées parla rue Lebontrès passante, rendant le quotidien des usagers dangereux et inconfortable. Le projet redonne une image cohérente et unitaire de l'établissement en proposant, une centralité fortement paysagée qui met en relation aisée les différents lieux d’enseignement et réorganise de façon rationnelle les différents flux de personnes et des véhicules sur le site. Ce véritable "Forum paysagé", qui prolonge, organise et relie les différents lieux et halls autour d'un mail traversant qui est la pièce maîtresse du dispositif, a été finalisé en 2015. Simple et fonctionnel pour créer du lien, il porte aussi l’enjeu fort de la convivialité en offrant un vaste espace de rencontre, d’échanges, de regroupement ou de dispersion, ou encore des lieux plus paysagés, plus intimes, propices à la rencontre et à la réflexion. Dans cette démarche, la filiation avec l’architecture proposée des bâtiments restructurés et neufs, est facilitée par le traitement des espaces au sol composés dans la logique et la géométrie des bâtis en place. Espaces minéraux et végétaux, mobilier urbain coloré et éclairage architectural, alternent donc, à la fois pour permettre, les parcours dans de bonnes conditions pour tous, mais aussi pour faire pénétrer au cœur du site, une véritable coulée de verdure, paysagée et aménagée, (arbres d’alignement et/ou aléatoires, surfaces engazonnées, cheminements, gradins, mobilier urbain). Initiée depuis le boulevard des Bretonnières au nord, elle irrigue l'ensemble du CFA, en lui conférant ainsi l'image d'un véritable "Campus des métiers", encore magnifiée lors de l'exposition des œuvres monumentales de Fred Chabot.