Construction de 45 Logements collectifs "Résidence Les Astronautes" - Tours (37) 2014
Ce projet de 45 logements a été le premier à être réalisé sur le site du Colombier dans le cadre de son réaménagement. Il s’installe à l’extrémité ouest du terrain disponible en respectant les prescriptions générales de l’étude urbaine préalable définissant l'implantation des immeubles collectifs. Il propose deux plots articulés en équerre, dont le plus important à R+5+Attique, est orienté nord-sud, en entérinant le principe de peigne qui favorise la porosité souhaitée vers le nord. Un deuxième plot, plus bas et à R+3, est orienté est-ouest, avec un rez-de-chaussée totalement libéré, qui renforce l'effet de transparence recherchée en allégeant la composition. Ce vide se retourne ensuite en une large fenêtre verticale, traversée de passerelles qui liaisonnent les deux corps de bâtiments. En plan, l’espace libre dans le creux de l’équerre bâti, est paysagé pour l'agrément des habitants et pour valoriser l’accès aux deux cages d’escalier. L’ensemble bâti se superpose à un parking en sous-sol accessible par une entrée mutualisée avec l’opération située plus à l’est. Architecturalement le projet affiche une volumétrie simple dont la compacité permet de respecter le niveau BBC exigé. Elle est allégée par le vide partiel du R de C qui la décolle du sol et par le jeu d’alternance, entre les panneaux pleins "Eternit" et les vitrages des halls, qui ceinture le socle bâti. Celui-ci, de teinte plus soutenue, contraste avec les niveaux supérieurs, ou l’habillage partiel de bois naturel, cadre des élévations enduites plus claires. Celles ci sont animées par des claustras coulissants qui protègent les baies dont la teinte fait écho à celle des menuiseries. La « chair » du projet se découvre ensuite complètement à l’ouest du corps de bâtiment principal. Ici, le projet offre une image plus complexe, avec la mise en place de terrasses filantes, bordées par des garde-corps sérigraphiés, protégées par des persiennes coulissantes et des pare-soleil horizontaux qui, avec l’attique en retrait, dématérialisent en douceur le bâti dans le ciel.