Gare routière et parking public - La Flèche (72) 1997
D’une grande lisibilité, le projet répond à la double volonté exprimée dans le programme : assurer le bon fonctionnement de l’équipement et de l’aire de stationnement qui l’accompagne, mais aussi profiter de l’emplacement choisi pour marquer fortement l’entrée de ville. Prenant en compte les contraintes du site et particulièrement le risque d’inondation en proximité du Loir, la partie nord du terrain a été remblayée pour accueillir la gare routière et le stationnement se développe en plateformes étagées vers la rivière. L’alignement du petit bâtiment qui accueille le bureau, les vestiaires et les sanitaires et de la longue lame qui abrite les quais d’embarquement des bus détermine un axe de composition nord/sud. C’est l’épine dorsale du projet et lui donne sa cohérence. Les membrures des champignons d’acier qui portent la couverture de la gare routière, reprennent en plafond le tracé diagonal des quais d’embarquement. Densifié au contact du boulevard de Montréal, il matérialise la porte de ville. Le volume clos, un cube en verre extérieur agrafé, se dédouble de part et d’autre de cette voie. Cadrées dans des boîtes vitrées qui se font face, deux fontaines semblent avoir été écartées pour livrer passage au boulevard et suggèrent parfaitement le franchissement d’une limite entre deux espaces. La nuit, cette sensation est encore renforcée par une mise en lumière particulière obtenue par des leds au milieu des jets d’eau.