Hôpital local - Saint Aignan (41)

Le projet propose deux masses bâties distinctes qui s’inscrivent dans le site selon la logique du programme. Au Nord de la D90, la cuisine centrale vient renforcer le secteur logistique actuel, en connexion directe avec la nouvelle entrée générale visiteurs et logistique, située à la pointe de la rue de Vaux de Chaume aliénée pour l’occasion. De ce côté plus au Sud, s’installe le corps principal de l’opération, relié via le hall au Nord à l’unité d’UPAD projetée, elle-même connectée à l’unité Touraine du bâtiment existant. Le projet présente en plan une morphologie horizontale qui s’étire en nappe basse et aérée à fleur de paysage, dans une forme géométrique rectangulaire simple. Celle-ci reprend celle du terrain disponible et s’installe sur les deux axes perpendiculaires qui organisent déjà le bâti existant. Le projet se cale naturellement entre les deux grandes frondaisons dense d’arbres orientées Nord /Sud et de part et d’autre de la trace de la rue du Vaux de Chaume en adaptant ses différents niveaux d’accès à la pente naturelle du sol. Organisée autour de 4 patios symétriques, la volumétrie principale (R+1) s’installe dans la pente du terrain en calant logiquement son Rez de Chaussée au niveau de l’existant. Du fait de la déclivité importante, ce dispositif libère en contre bas un Rez de Jardin qui abrite idéalement les parkings du personnel, des locaux techniques ou logistiques ou même les vestiaires du personnel ou encore la pharmacie. Au Nord, le volume plus petit de l’unité Alzheimer s’articule au précédent sur la même trame de composition, bien connecté aux unités d’UPAD existantes par la liaison couverte crée. L’ensemble s’installe sur une maille orthogonale qui alterne pleins et vides dans une volumétrie générale du bâti où les jeux des décalages de niveaux, les différents évidements des patios ou encore le traitement du hall et du parvis, animent et dynamisent la perception de l’établissement. Celle-ci rompt avec les configurations plus anciennes et plus traditionnelles. Elle répond ainsi aux différents objectifs poursuivis tout en les valorisant (Identification, repérage, intégration dans le site, organisation spatiale). De plus, en conjuguant à la fois intériorité et extériorité, elle propose des espaces extérieurs paysagers fermés, semi-ouverts ou ouverts qui profitent aux différents secteurs du bâtiment tout en les structurant. L’établissement se dote ainsi d’une solution formelle généreuse et conviviale associée à une fonctionnalité en boucle simplifiée. Le parti constructif proposé est clair, il valide en plan et en élévation les objectifs essentiels à poursuivre en la matière. Tous les espaces qui valorisent les échanges (lieux de partage d’activités des résidents mais aussi lieux de travail du personnel) sont situés à des articulations centrales ou extérieures du plan de manière à forcer la notion d’attractivité et de connexion avec l’extérieur pour les résidents, ou en encore de centralité et de disponibilité pour le personnel. Le principe d’organisation autour de patios paysagés favorise grâce aux apports de lumière et des vues différenciées, une ambiance conviviale qui animent les différentes unités fonctionnelles. La trame régulière associée à des schémas simples de circulation en boucle de part et d’autre d’un axe central, favorisent les déplacements du personnel, simplifie les contraintes des circuits techniques et facilitent leur évolutivité. La construction partielle de l’étage permet une extension aisée sur une structure dimensionnée en conséquence. De la même façon, le rez de jardin peut s’étendre (locaux techniques ou stationnement) dans le vide sanitaire initié par le principe de coupe proposé.