Maison de retraite (95 lits) - Saint-Florent-sur-Cher (18) 2010
Face à l’évolution de la dépendance des personnes âgées, le besoin de procéder à une restructuration architecturale et organisationnelle de la résidence du parc à Saint Florent sur Cher devenait indispensable. Conçue il y a plus de trente ans sur d’autres modèles, elle n’était plus adaptée aux personnes accueillies et offrait une image peu valorisante de l’établissement. Cette restructuration qui concerne aussi bien la dépendance physique que la dépendance psychique, répond tout d’abord à des besoins évidents de remises aux normes (des chambres et sanitaires, de la sécurité, du confort, des soins ou encore de l’accessibilité). Ensuite elle s’associe à des constructions neuves pour recomposer géométriquement le bâti, et dans le même temps, pour installer un vrai discours avec le paysage environnant. Le plan masse s’appuie sur l’axe fort Nord/Sud perpendiculaire à la forte pente du terrain qui structure déjà le bâti existant. Les deux extensions ouest et est qui se calent dans le dénivelé, stabilisent le plan en reconstituant une forme générale rectangulaire simple, qui fédère les différents corps de bâtiments existants et restructurés. Celle-ci confère à l’ensemble une nouvelle intériorité protectrice en dessinant naturellement les limites d’espaces extérieurs plus intimes, en continuité des unités de vies ouvertes ou fermées. Ces aménagements créent un temps intermédiaire entre la chambre et le paysage plus lointain qui agrémente la vie des résidents. Architecturalement, ils participent à fédérer les différents volumes qui peuvent souffrir de la juxtaposition encore difficile à certains endroits entre neuf et ancien. Ils lissent la lecture d’ensemble et offrent une unité de plan général et donc un sentiment d’unité de vie forte.